Newsletter n°73 - octobre 2014

 

Newsletter n°73 - octobre 2014

 

Edito

Actualités :
- 05/11 - Dîner networking des Membres autour de Laure de la Raudière

- 19/11 - L'e-gouvernement, les services et l'économie transformés par les identités numérique
- Big Data : suite à l'événement du 23/10
- L’ISEP communique autour des deux Mastère Données Personnelles et du Cloud Computing
- Relever les défis économiques à l’automne 2014
- Trois Certificats d’Etudes Spécialisées (CES) sécurité de l'Information proposés par l'Institut Mines Télécom
- Nouveau livre blanc à télécharger sur le Web de Forum ATENA : « Traitement des risques dans les TPE-PME en France en 2014 – entre innocence et innovation »
- Consommons entre pairs
- L’intelligence économique à l’ère du big data
- 8èmes Assises de la Convergence des Médias "Audiovisuel français: le rebond?"

Le chiffre du mois : 1,2

Les top tweets de Forum ATENA en septembre

Agenda

     

Edito

Bravo ! Formidable ! Une nouvelle ère pour les télécommunications en France ?

L’autorité de la Concurrence vient de prendre plusieurs décisions structurantes, qui pourraient marquer un tournant dans l’ouverture du marché à une concurrence ouverte, tournant le dos à la sacro-sainte « concurrence par les infrastructures », pour se tourner vers la concurrence par les services.

C’est le mariage entre SFR et Numéricable qui lui en a donné l’occasion : En effet, l’Autorité impose au nouveau groupe l’ouverture de son réseau à la concurrence, sur le réseau câblé (Numéricable), mais aussi sur la partie FTTH déployée par SFR ! Et pour le marché « entreprise », sur une offre de Gros activé, je cite : « Deuxièmement, Numericable proposera aux opérateurs du marché de détail spécifique aux entreprises d'accéder à ses boucles locales de fibre optique par le biais d'une offre de gros activée sur l'ensemble des réseaux de SFR et Completel. »

La concurrence ne passe donc plus par le déploiement en propre d’infrastructures ? Certes SFR Numéricable sera le N°1 du très haut débit, mais Orange n’est pas loin, et que je sache, Orange ne dégroupe pas la fibre dans les coeurs des villes. Alors, comment interpréter qu’un acteur, qui n’est que le numéro 2 du marché du fixe, soit obligé d’ouvrir à ses concurrents son/ses réseaux ?

Mais ne gâtons pas notre plaisir ! Cela fait assez longtemps que nous réclamons une concurrence par les services. Au fait, vous avez remarqué, c’est l’Autorité de la Concurrence qui nous a fait cet arbitrage, par l’autorité sectorielle des télécoms. Normal, c’est une affaire de concurrence !
La bonne idée qu’ils sont eu, SFR et Numéricable, de se marier, on est invité à la noce ! Et je connais une demoiselle d’honneur qui doit en être toute émoustillée …

Pour une information complète sur le communiqué de l’autorité de la Concurrence, lire http://www.autoritedelaconcurrence.fr/user/standard.php?id_rub=591&id_article=2444      
Attendons le texte de la décision, non encore paru à ce jour, mais je suis très optimiste, tant cet arbitrage est fondé et garantira effectivement une concurrence réelle sur le marché du très haut débit. Il restera à en appliquer plus largement ces principes, à tous les acteurs dominants ;-)

Conférence, soirée Networking, parution de livre blanc, annonce de nos partenaires grandes écoles, Forum ATENA reste dans l’action, ouvert aux débats, à vos réactions, propositions, suggestions. Vos contributions sont attendues en commentaire de la newsletter ci-dessous.
À bientôt.

Philippe Recouppé, Président de Forum ATENA


05/11 - Dîner networking des Membres autour de Laure de la Raudière

Forum ATENA organise un dîner networking le mercredi 5 novembre 2014 à partir de 19h30 sur le thème de l'Economie Numérique. Cette soirée conviviale, réservée aux Membres de Forum ATENA, se tiendra autour de Laure de la RAUDIERE, Député d'Eure-et-Loir.

Normalienne, Ingénieur en chef des Mines, Laure de la RAUDIERE a 20 ans d'expérience professionnelle dans le secteur télécom / infrastructures / numérique. Députée depuis 7 ans, elle est également secrétaire nationale de l'UMP en charge du numérique. Elle présentera son rapport sur le développement de l’économie numérique « Agir pour une France Numérique de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ! » en deux parties : l'état des lieux de la transformation numérique de notre société + propositions (plus de détails sur le rapport).

Pour participer, inscription obligatoire en ligne : http://archives.forumatena.org/diner-networking-avec-Laure-de-la-Raudiere


19/11 - L'e-gouvernement, les services et l'économie transformés par les identités numérique

Forum ATENA organise la 3ème édition de son grand événement sur l'identité numérique le mercredi 19 novembre 2014 de 9h à 17h30 au MEDEF, 55 Avenue Bosquet 75007 Paris. Cet événement gratuit est ouvert à tous sur inscription préalable.

Plusieurs keynotes, un débat et deux tables rondes structureront cette journée, en partenariat avec le MEDEF et avec le soutien de l'ACN, l'ACSEL, la Fédération bancaire française, la FEVAD, la Fédération française des Télécoms, la FIEEC, la FNTC, la Secure Identity Alliance et le pôle TES. Orange sera également sponsor de l'événement

Pour voir le programme complet et s'inscrire : http://archives.forumatena.org/identite-numerique-2014


Big Data : suite à l'événement du 23/10

Le jeudi 23 octobre, à l’ISEP, Paris 6eme, l’atelier sécurité de Forum ATENA, en partenariat avec l’Alliance Big Data et l’ISEP école d’ingénieurs, a organisé un grand évènement sur le thème général du Big Data, vu sous un angle opportunités, enjeux et financements des projets.

Raja Chiky, enseignante et chercheuse à l’ISEP, nous a présenté ce qu’est le Big Data, avec les fameux 3V (Volume, Vélocité, Variété) auquel on rajoute Véracité pour obtenir, en corrélant par des algorithmes, données et métadonnées entre elles, et en visualisant de manière intelligente les résultats, de la Valeur. Elle a évoqué certains domaines concernés par le Big Data, ses périmètres et ses enjeux.

Ont suivi deux tables rondes, l’une sur des cas d’usages dans les domaines de la banque, de la santé et de la cartographie, l’autre sur les dispositifs majeurs de soutien et de financement des projets Big Data, aujourd’hui et dans les années qui viennent.

La première table ronde animée par Claude de Loupy, administrateur de l’APROGED, a réuni Omar Mehdi Roustoumi, responsable du pôle Quantitative Finance chez MPG partners, le docteur Marc Pansart, directeur Open IT Innovation Lab, à la direction des systèmes d’Information de Sanofi, et Guillaume Sylvestre, consultant veille et e-reputation à l'ADIT, et partenaire Visibrain.

La deuxième table ronde animée par Gérard Peliks, président de l’atelier sécurité de Forum ATENA a permis à Christelle Ayache, chargée de mission projets R&D et responsable du marché Santé/Bien-être dans le pôle de compétitivité Cap Digital, à Jean-Luc Strauss, practice manager chez Altran et secrétaire du Club Innovation Banque Finance Assurance, à Michel Moulinet, directeur marketing et expert en financements européens et transnationaux de l’innovation chez Alma CG, à Sébastien Beyssier, consultant, expert chez Alma et à Stéphane Chauvin, dirigeant de la société R2C system qui édite la solution MyDataBall, de s’exprimer.

Vous trouverez sur http://archives.forumatena.org/evenement-big-data les premières photos prises lors de cet évènement, ainsi que les slides et d’autres informations relatives à cet évènement.

Nous remercions le public venu en nombre, tous les intervenants et notre sponsor ALMA CG qui nous a permis de vous offrir le pot de l’amitié à la fin de l’évènement. Brice BAROUCH, directeur des ventes chez ALMA CG nous a présenté l’offre d’ALMA CG avec en particulier comment cette société peut vous aider dans le domaine du Crédit Impôt Recherche.

Gérard Peliks – président de l’atelier sécurité de Forum ATENA


L’ISEP communique autour des deux Mastère Données Personnelles et du Cloud Computing

Après l’intérêt rencontré par la conférence BIGDATA, l’ISEP vous invite à ces deux prochaines rencontres autour de thèmes connexes :

- Autour de la gestion des données personnelles et de la soutenance de la septième promotion du Mastère éponyme le 25 novembre prochain, de 17h30 à 20 h, les meilleurs de la promotion 2013/2014 du Mastère vous présenteront leurs thèses professionnelles sous forme d'un pitch de 10 minutes chacun. Ce sera pour vous l’occasion de rencontrer les élèves de la promotion actuelle, de débattre des sujets les plus cruciaux, mais aussi de rencontrer les promotions précédentes, des enseignants et partenaires, et les responsables de cet enseignement. La rencontre se terminera dans la convivialité, autour du traditionnel verre de l’amitié.

- Autour de la conduite du changement du SI et du Cloud Computing, réservez également votre soirée le 3 décembre de 17h30 / 20 h, ou les meilleurs de la promotion 2013/2014 vous présenterons leur thèse professionnelles sur le Cloud Computing, sous forme d'un pitch de quelques minutes chacun, et ou vous pourrez rencontrer les élèves de la promotion actuelle, mais aussi des deux promotions précédentes, des enseignants et partenaires, et les responsable de cet enseignement.

Afin d’assurer la logistique de l’évènement, merci de prendre contact avec Monsieur Denis Beautier


Relever les défis économiques à l’automne 2014

Après la crise financière de 2008, après la menace d'implosion de sa monnaie unique, la zone euro vit sa troisième crise : celle de la langueur de son économie. Les économies européennes ne parviennent pas à renouer avec la croissance.
A l’arrêt depuis trois ans, la croissance française ne donne aucun signe de rebond.
Selon l’Insee, le PIB français devrait augmenter de 0,4 % en 2014 comme en 2013 et 2012.
Le taux de chômage est de 10,3% de la population active. Les déficits publics dépassent les 3%.    
La dette s’élève à 2000 milliards soit 100% du Produit intérieur brut et peut être considérée comme l’échec d’un pays et l’échec d’une génération.
Nous ne sommes donc pas sortis de la crise. D’ailleurs « vide stratégique » parait préférable à « crise ». Le mot « crise » signifierait que les modèles existants sont pérennes et valides et qu’ils nécessitent seulement quelques ajustements.
Or le problème, auquel nous devons faire face, est que la plupart des modèles économiques, sociaux, géostratégiques sont devenus obsolètes. Ils répondent à une construction du monde, et à l’organisation de son partage, conçus dans un certain cadre. Le contexte est totalement différent et les rapports de force ont changé. Nous sommes bien en situation de « vide stratégique ». La solution ne consiste plus à « bouger le curseur », à se limiter à une politique macro-économique budgétaire et monétaire mais bien à redéfinir la manière dont nos sociétés doivent être réorganisées pour assurer leur pérennité.

Pour relever ces défis, d’une part il faut comprendre les raisons du marasme économique dans lequel se trouve la France, d’autre part il faut avoir conscience du fait que les responsables politiques, élus au niveau national ou local ne « comprennent plus le monde ». Les bouleversements sont trop rapides, trop profonds, trop techniques pour qu’ils arrivent à les suivre et à les comprendre. Et d’ailleurs ils donnent l’impression que leur préoccupation principale est ailleurs.

La troisième révolution industrielle est à l’œuvre depuis le début des années 1980. Que recouvre cette mutation du système technique ? Comment doit-elle changer la vie des entreprises ? Cette économie nouvelle, plus holistique, peut-elle provoquer la renaissance de la France et à quelles conditions ?
Cette révolution, qui voit le cerveau d’œuvre succéder à la main d’œuvre, va déconstruire les systèmes massifiés et hiérarchisés.
Cette troisième révolution industrielle de 1980 va probablement suivre une dynamique très proche de celle des deux précédentes révolutions de 1780 et 1880 : accélération du progrès technique, sous forme de grappes d’innovations au cours de deux décennies, puis atteinte d’un point de maturation et enclenchement d’une mutation du système technique, créant un processus réel de révolution industrielle.

Mais force est de constater qu’il est encore difficile aux Etats, aux entreprises, en particulier de grande taille, aux institutions de s’adapter à cette nouvelle donne.
La principale dimension de la révolution numérique est la puissance désormais à l’œuvre à l’extérieur des organisations, la puissance des individus éduqués, outillés, connectés.
Parce qu’elle leur est extérieure, cette puissance échappe aux organisations.
Elles doivent apprendre à concevoir de nouvelles stratégies pour capter cette puissance.

Aux entrepreneurs de réussir cette mutation du système technique et de déconstruire les organisations pyramidales.

Il s’agit de défis énormes, qui ne peuvent être relevés que par des hommes et des femmes d’entreprises.
Aux pouvoirs publics, aux responsables politiques y compris territoriaux et à l’Administration de mettre en place un écosystème adapté et favorable à la réalisation et à l’épanouissement de cet axe de réflexion et d’action.

Dans ce domaine, dans un esprit d’intelligence économique, un think tank comme Forum ATENA a un rôle d’accompagnement à jouer.

Christophe DUBOIS-DAMIEN, Administrateur et Président Atelier Intelligence économique Forum ATENA
Délégué du Forum des Politiques Publiques d’Innovation
Smartphone : 06 60 84 79 33 / mail : dub-dam1@noos.fr


Trois Certificats d’Etudes Spécialisées (CES) sécurité de l'Information proposés par l'Institut Mines Télécom

Télécom Paristech, Télécom Bretagne et Télécom Sud Paris ont développé une offre de formation certifiante en Cybersécurité, en partenariat avec Airbus Defense and Space, pour former des spécialistes en cybersécurité, profils recherchés, avec des débouchés nombreux et des perspectives de carrière attrayantes pour les consultants, architectes et experts spécialisés.
 
Trois Certificats d’Etudes Spécialisées (CES) sont ainsi créés :
 
CES Architecte en Cybersécurité, RSSI  
  • Gestion globale de la sécurité et méthodologie, pour bien comprendre les tenants et aboutissants de la problématique de la gestion globale de la sécurité d’un système.
  • Analyse de risque, audit et gestion de crise, pour savoir réaliser une analyse de risque, un audit de vulnérabilités et de politique de sécurité.
  • Nouvelles problématiques du contrôle d’accès, pour comprendre la problématique du contrôle d’accès, maîtriser les techniques et outils de gestion d’identité et d’autorisation, comprendre les enjeux du cloud computing pour la sécurité.
CES Expert en Cybersécurité
  • Cybersécurité, développement, audit et test de pénétration, outils et méthodes, pour  maîtriser les méthodes et les outils d’analyse, d’audit et de test de pénétration dans le but de cerner la problématique de la gestion globale de la sécurité d’un système.
  • Cyberdéfense, pour acquérir les méthodes de durcissement et de protection des systèmes.
CES Consultant Sécurité Systèmes et Réseaux
  • Méthodologies, organisation et réglementation, dédié à l’étude des concepts, méthodes et métiers liés à la sécurité ainsi que les différentes phases d’élaboration d’un plan de sécurité du SI de l’entreprise.
  • Systèmes cryptographiques, consacrés à l’étude des systèmes cryptographiques qui contribuent à la mise en place des services de sécurité.
  • Sécurité des systèmes informatiques, consacrée à l’étude des moyens de sécurisation d’un système informatique.
  • Sécurité des réseaux et des applications, qui permet d’acquérir les connaissances et d’approcher les outils nécessaires pour concevoir des architectures de sécurité dans les environnements Intranet/Extranet de l’entreprise.
Tous les renseignements sur :  http://ces.telecom-evolution.fr/cybersecurite/

Gérard Peliks – président de l’atelier sécurité de Forum ATENA


Nouveau livre blanc à télécharger sur le Web de Forum ATENA : « Traitement des risques dans les TPE-PME en France en 2014 – entre innocence et innovation »

Le Web de Forum ATENA est une mine d’or pour trouver la pépite qui peut vous servir à mieux appréhender une technologie, un domaine social, une explication juridique…

Des livres blancs, de plus en plus nombreux se trouvent en téléchargement libre sur : http://archives.forumatena.org/livres-blancs.

La dernière acquisition de ce Web est une thèse écrite et présentée en octobre 2014, dans le cadre du MBA « Management du risque, banque, finance, assurance » de l’Institut Léonard de Vinci Paris-La Défense, étude réalisée par Cyril Nalpas <cyril.nalpas@gmail.com>. Elle analyse comment les cyber-risques sont perçus par les PME/TPE et comment elles s’organisent pour faire baisser le risque qui pèse sur leur Information et leurs systèmes d’information, voire l’assurer.

Ne disposant pas, pour la grande majorité d’entre elles, des compétences et des outils qu’on trouve dans les grands groupes, mais menacées de la même manière et constituant souvent le maillon faible des grands groupes desquels, elles sont partenaires ou fournisseurs de solutions, les PME/TPE sont parfois connectées aux réseaux des grands groupes, et ont donc l’obligation de sécuriser l’information qu’elles détiennent.

Face aux risques des cyber-attaques qui peuvent leur coûter leur réputation et même leur existence, les PME/TPE montrent beaucoup d’innocence, mais certaines d’entre elles sont très innovantes. Cette thèse s’attache à le démontrer.

Voici comment Cyril Nalpas, son auteur résume son étude :

« Cette étude traite de la gestion du risque cyber au sein des PME et des TPE au travers de l’analyse des principaux risques et de l’émergence de nouvelles offres assurantielles. Elle soulève la nécessité d’améliorer l’accessibilité intellectuelle et financière de ces entreprises à la cybersécurité, au moyen de l’amélioration et de la création d’outils de sécurité informatique qui ne seraient pas uniquement dédiés à des experts. Ces outils doivent permettre notamment d’apporter une perception de situation intelligible et d’accompagner le profane dans sa prise de décision.»

Et voici sa conclusion :
« Ainsi, après une étude exploratoire et prospective pour chercher des solutions innovantes aux nouvelles cybermenaces, on réalise à quel point il est important de trouver des solutions transversales dans lesquelles l’interdisciplinarité est de mise, d’autant que comme nous l’avons vu, la sécurité repose autant sur l’humain que sur la technique.
Il existe déjà plusieurs axes pour tacler le problème, que sont l’approche de management du risque avec son corollaire : le transfert du risque résiduel aux assurances, qui tendent elles-mêmes vers des offres de plus en plus globales de la sécurité. A ceci s’ajoutent une sensibilisation toujours plus accrue de l’ensemble des acteurs, et dans le futur, nous l’espérons, l’émergence de nouvelles solutions logicielles qui mêleront sciences informatiques et sciences humaines.
La mise en réseau de tous les acteurs du système, associés au cyberespace, impliquera la seule réponse possible : la réponse systémique, systématique et créative. »

Cette  thèse « Traitement des risques dans les TPE-PME en France en 2014 – entre innocence et innovation » est téléchargeable en : http://archives.forumatena.org/traitement-des-risques-cyber-dans-les-tpe-pme.

Gérard Peliks – président de l’atelier sécurité de Forum ATENA


Consommons entre pairs

À bas les intermédiaires !
La consommation collaborative utilise intensivement la puissance des plates-formes proposées sur Internet pour mettre en relation directe particuliers fournisseurs de services et particuliers utilisateurs de services.
Le phénomène prend de l'ampleur, à un point tel que le "customer to customer" attire le "Business" : PSA entre dans le capital de Wedrive, site de co-voiturage. OuiCar, 123envoiture.com IDVROOM également dans le partage de voitures depuis quinze ans sont sous l'étiquette de la SNCF avec des acquisitions telles que GreenCove et Ecolutis.
L'engouement vient d'être mesuré par "60 millions de consommateurs" et Mediaprism. Verdict : un français sur deux achète d'occasion, trois français sur quatre utilise Le Bon Coin, trente pour cent des CSP + loue grâce à Abritel ou Airbnb son logement.

Quels sont les caractéristiques ?
En tête des avantages vient le volet coût. L'économie collaborative est la digne fille de l'auto-stop et du baby-sitting, traditionnellement hors de portée de la TVA de l'URSSAF voire des déclarations de revenus. Ça aide à faire baisser les prix.
Dans le cas des taxis, c'est même l'onéreuse ADS, abréviation de l'"Autorisation De Stationnement" autrement nommée licence qui voit son rôle remis en cause. Les sites de stationnement dédiés et donc soumis à l'ADS étaient la règle pour trouver une voiture : les révolutions télécoms et Internet nous les proposent maintenant à portée de clics. Cela dit la frontière entre co voiturage et prestations commerciales est de plus en plus délicate à trouver. Les taxis ne comprennent pas pourquoi ils doivent passer par des taxes

Autre caractéristique : la confiance.
Les infrastructures profitent également des plates-formes. Un risque pris en louant sans formalité son logement est d'avoir à le remettre en état suite à du vandalisme. La réponse qui passait encore récemment par la souscription d'une assurance est au XXI siècle l'e-réputation. Un indélicat est immédiatement signalé dans la communauté par des commentaires sans appel. Ce sont des désagréments qui se présentent effectivement aujourd'hui - préoccupations que les plates-formes de mise en relation laissent à la charge du propriétaire - mais dans des proportions remarquablement faibles. Le filtre est efficace.

Euh … professionnel ou particulier ?
Interpellé par "les nouveaux modes de commerce, tels que les transactions entre particuliers", le parlement européen s'est posé la question en 2009. La jurisprudence considère que la capacité à subvenir aux besoins suffit à qualifier de commerciale une activité. Aujourd'hui la régularité des transactions, la tenue d'un site Internet et surtout le fait de revendre un bien non acquit pour besoin personnel caractérisent une activité commerciale. Pour eBay, réaliser un chiffre d'affaire de 2.000,00 € trois mois de suite est un seuil à partir duquel le particulier est invité à devenir professionnel.
Le 16 octobre dernier le tribunal correctionnel de Paris a requalifié le service de covoiturage UberPOP proposé par Uber en offre de transport payant. Avec à la clef une amende de 100.000 €. La distinction tient au fait que la tarification est prédéfinie au temps et au kilomètre parcouru avec un minimum applicable, ce qui le différencie du partage de frais.
Airbnb, du haut de ses 40000 villes et 17 millions de personnes depuis 2008 se heurte à un encadrement par des décrets comme Madrid qui interdit les sous-locations comme les locations pour des durées inférieures à cinq jours. À Barcelone, il a même dû s'acquitter d'une amende de 30.000 € pour annonces absentes des registres touristiques. À New-York, les particuliers louant pour des durées inférieures à 29 jours doivent se déclarer en tant qu'hôtelier. Deux mille appartements ont été retirés du site. À San Francisco, les loueurs ne peuvent louer plus de 90 jours par an leur domicile et souscrire une assurance. À Londres louer son logement pendant moins de trois mois sans autorisation coutera bientôt 20.000 £. Amsterdam a de son côté trouvé un arrangement : moyennant règlement des taxes il est légal de louer son logement.

Est-ce pérenne ?
Dans son ensemble la presse semble penser que oui. Mais bien difficile d'être affirmatif.
À l'heure où les concentrations de richesses se renforcent le troc apporte légèreté et simplicité, le tout à l'abri du regard institutionnel et acéré du fisc. Par ailleurs, d'intéressants mécanismes de confiance construit sur l'e-réputation par exemple permettent de modérer  la nécessité des assurances.
Mais il semblerait étonnant que l'État laisse gonfler cette masse de transactions à l'écart des cotisations et de la fiscalité. Doit-on s'attendre à une règlementation ?
L'aspect monétaire pourrait lui-même évoluer. Le règlement des services ne passe pas forcément par un échange physique de devises. Le porte-monnaie virtuel que l'on rencontre par exemple chez Wedrive en est une illustration. Les échanges de pair à pair basés sur la confiance ne se marieraient-ils pas avec une monnaie où la validation des transactions par un grand nombre d'ordinateurs en pair à pair assure un haut niveau de sécurité - autrement dit le bitcoin ?

Jacques Baudron  -  Secrétaire adjoint de Forum ATENA  - jacques.baudron at ixtel.fr


L’intelligence économique à l’ère du big data

L'intelligence économique est un mode de gouvernance dont l'objet est la maîtrise et la protection de l'information stratégique pour tous les acteurs économiques.
Elle a pour finalité la compétitivité et la sécurité de l'économie et des entreprises.
Elle recouvre : la gestion de l'information, la valorisation et la protection du capital immatériel, l'action proactive sur l'environnement par la communication, le lobbying et l'influence.

En fait l’intelligence économique consiste, pour les organisations, à savoir recueillir, trier, analyser les données de tous ordres et à apprendre à passer de la donnée à l’information, de l'information au renseignement, du renseignement à l'action.
Le but étant de détecter les opportunités inconnues et les menaces inimaginées afin de construire une stratégie et agir. Cela correspond à la définition de la business intelligence : ensemble des techniques et procédures de traitement de l’information à des fins de prise de décisions managériales. Il est à noter d’ailleurs que, au regard de ces définitions, la business intelligence est plus limitée que l’intelligence économique.

Il s’agit donc de raffinage de données. Il y a peu de temps encore, on devait se contenter de  données structurées. Puis les données non structurées sont apparues, jusqu’à arriver aujourd’hui à l’infobésité.
La donnée, la data, envahit notre quotidien. Certains pensent que c’est pour le meilleur, d’autre redoutent le pire.
L’omniprésence de la donnée, signe d’un changement de civilisation, va nous obliger à modifier  notre mode de pensée. Notre relation au temps et à l’espace va se contracter et nous emmener vers des chemins inexplorés.

La première vague de la révolution numérique a d'abord introduit les documents électroniques dans les organisations. D'importants gains de productivité et de baisse des coûts de gestion ont ainsi été apportés.
La seconde vague a été celle d'internet, qui a bouleversé le fonctionnement des entreprises avec le déploiement de l'e-commerce, des portails, des blogs.
Nous voici entrés dans l'ère du big data, la troisième vague de la révolution numérique.
Les données générées par les organisations, les entreprises mais aussi par les internautes ainsi que celles mises à disposition par les collectivités (open data)  fournissent une masse colossale de données non exploitées. Elles sont potentiellement génératrices d'énormes gains de compétitivité pour les organisations, qui sauront  réussir la transformation. Mais quid de la création d’emplois ? Vaste sujet.

Un nouvel écosystème émerge aujourd'hui autour du big data.
Les acteurs de l'ingénierie des connaissances sont amenés à jouer un rôle essentiel, en apportant la dimension analytique indispensable à l'intelligence des données.
Pour les producteurs d'information de nouveaux profils de compétences sont requis pour « faire parler les données ».
Cela conduit les métiers internes et externes à l’entreprise à se réinventer.

En parallèle de sa  remarquable conférence en solo dans le cadre des lundis de l’IE au Medef Ile de France sur le Big data, Gérard Peliks président de l’atelier sécurité de Forum ATENA a organisé le jeudi 23 octobre 2014, à l’Institut Supérieur d’Electronique de Paris un évènement sur le thème du Big Data, vu sous les angles opportunités, enjeux et financements des projets.

Les ateliers sécurité et intelligence économique de Forum Atena se doivent de réfléchir ensemble à une question essentielle : comment faire évoluer la business intelligence, en fonction du big data. Cela touche le domaine du décisionnel.
Dans une entreprise, une institution ou un pays, la fonction du stratège est d'indiquer une orientation, de poser à l'horizon du futur un repère qui oriente les volontés et les actions.
Aucune stratégie ne peut être pertinente de nos jours si elle ignore l’informatique.
L'informatisation transforme la nature à laquelle sont aujourd'hui confrontés les actions et même les intentions car elle met en oeuvre une ressource naturelle inépuisable : le cerveau humain.
Et si l'on ignore cela, on ne peut rien comprendre au monde contemporain.
L'intelligence économique, recoupant un spectre plus large que la business intelligence, fournit une grille de lecture qui aide à la décision stratégique au sein du modèle économique nouveau, que je qualifie d’économie holistique.

Christophe DUBOIS-DAMIEN, Administrateur et Président Atelier Intelligence économique Forum ATENA
Smartphone : 06 60 84 79 33 / mail : dub-dam1@noos.fr


8èmes Assises de la Convergence des Médias "Audiovisuel français: le rebond ?"

Aromates organise le 17 décembre prochain, en partenariat avec l'Idate, les 8èmes Assises de la Convergence des Médias, ayant pour thème "Audiovisuel français: le rebond?". Cet événement aura lieu comme chaque année à la Maison de la Chimie, à Paris.

Le programme est dense avec l'intervention de nombreux experts. L'acueil est assuré par Martine MARTINEL, députée de Haute-Garonne, membre de la commission des affaires culturelles et de l’éducation ; Patrice MARTIN-LALANDE, député de Loir-et-Cher, coprésident du groupe d'étude sur l'internet, rapporteur de la commission des affaires étrangères pour le budget de l’audiovisuel extérieur.

Hervé MATHE, Professeur à l'ESSEC, président d'ISIS - the Institute for Strategic Innovation & Services interviendra ensuite sur le thème « Les impacts de la transformation numérique sur les industries audiovisuelles ». Puis Gilles FONTAINE, directeur général adjoint, IDATE interviendra sur le thème « La position de la France dans une compétition mondialisée ».

Trois tables rondes auront égakement lieu sur le thèmes : « Des technologies pour faire mieux, plus vite et moins cher » ; « Nouveaux services : croissance ou cannibalisation du marché ?» ; « Réinventer l’économie de la production ? »

Pour consulter le programme complet et vous inscrire : http://convergencemedias.aromates.fr/


 

Les top tweets de Forum ATENA en octobre

Retrouvez ici le top des tweets publiés sur notre compte @ForumATENA en octobre. Et si ce n'est pas déjà fait, suivez-nous !

1- L’Afrique détient les clés de l’avenir des médias numériques francophones - 20/10
Article La Croix > http://buff.ly/1r5Zdsg
2- #startup - La puce qui va ringardiser nos smartphones est conçue à Talence - 22/10
Article La Tribune > http://buff.ly/1sS8Ii1
3- Apple SIM : avec sa puce programmable, Apple concurrence les opérateurs télécoms - 20/10
Article RTL >http://buff.ly/1r5Y3gB
4- Comment le Parlement veut reprendre la main sur les télécoms - 19/10
Article Challenges > http://buff.ly/1sFcCe1 
5- Les télécoms et l'automobile : le nouvel âge de la voiture connectée - 06/10
Article JDNet > http://buff.ly/1yJdVOR

 


 

Le chiffre du mois : 1,2

1,2 milliard... c'est le nombre de combinaisons "login / mot de passe" uniques qu'une douzaine de hackers russes ont volé, en accédant à 420 000 sites sur l'Internet.

Cette information a été révélée par le New York Times, en août 2014... bien entendu ces informations seraient en vente sur les marchés noirs de la cybercriminalité.

Gérard Peliks, Président de l'Atelier sécurité de Forum ATENA

 


 

 

Agenda

Mercredi 05 novembre
Restaurant les Noces de Jeannette, Paris
Dîner networking "Economie Numérique" autour de Laure de la Raudière

Mercredi 19 novembre
Medef, Paris
L'e-gouvernement, les services et l'économie transformés par les identités numériques

Mercredi 17 décembre
Maison de la Chimie, Paris
8ème Assises de la convergence des Médias "Audiovisuel français : le rebond ?"

 

 

Retrouvez nos publications sur la boutique Lulu :   

  

 brancheolivier Pour soutenir Forum ATENA brancheolivier 

 

Mujer